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Les effets positifs du jeûne sur le cerveau

Améliorer sa santé et fabriquer de nouveaux neurones

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Eric Gandon, naturopathe/Sophie Roumet, infirmière spécialisée

Co-auteurs et co-animateurs de « Jeûner pour sa santé »

Il se peut qu’en réalité trois phénomènes se cumulent. D’une part, moins de toxines dans le liquide céphalo-rachidien du cerveau et une meilleure circulation de l’information entre les neurones ; d’autre part, une augmentation de la production de neurones (la neurogenèse) ; et enfin les corps cétoniques – le carburant qui nourrit les organes pendant l’abstinence alimentaire – qui « dopent » toutes les cellules et notamment celles du cerveau.

Dans le cas des maladies neurodégénératives, les corps cétoniques protègeraient de la dégradation des neurones. Ils empêcheraient l’apparition des plaques amyloïdes (dites plaques séniles) qui sont à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Ce qui est tout à fait remarquable en terme de prévention. En attendant d’avoir plus d’études scientifiques, il suffit de constater les résultats sur les jeûneurs qui pratiquent le jeûne et naturopathie sur des périodes plus ou moins longues selon leurs problématiques.

La recherche avance petit à petit et le jeûne à lui-seul démontre à quel point le corps a une formidable capacité à s’adapter et à s’autoguérir. Il est tout à fait extraordinaire, malgré la perte de vitalité chez certains jeûneurs lors de la « crise curative », de constater un regain de lucidité et de concentration, une acuité des sens aiguisée et une réelle disponibilité psychique. Un état tout à fait propice au lâcher prise, à la méditation et à une intériorité salvatrice qui participe à l’amélioration de la santé physique mais aussi émotionnelle.

Cette disponibilité permet aussi une prise de conscience de nos conditionnements, de nos expériences qui ont entrainé des croyances, des limites et des freins. Comme nous le savons, nos neurones sont connectés les uns aux autres. Il y a donc des chemins neuronaux qui se créent renforcés par la répétition. La neuroplasticité du cerveau permet de modifier, de reformater ou de créer de nouveaux réseaux de connexions de neurones. Il est donc possible de les modifier en « reprogrammant » volontairement de nouveaux chemins neuronaux en adoptant de nouvelles pensées positives, de nouvelles habitudes et en les répétant. Si l’on dit : « ne pensez pas à une panthère rose », on visualise immédiatement cette dernière ! D’après les études scientifiques, il faut 21 à 25 jours pour modifier un chemin neuronal.

En dehors du fait que le jeûne entraîne un « reset » global de l’organisme, il permet une disponibilité psychique et émotionnelle très aidante pour recréer un enthousiasme et mobiliser ses ressources personnelles.

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